Pourquoi devient-on agoraphobe ?

En général, l’agoraphobie apparaît entre 18 à 35 ans. Cette crise de panique touche 7 % de la population et elle est fréquente chez les femmes. Cette maladie peut se manifester soudainement ou progresser au fur et à mesure. Les problèmes d’agoraphobie graves apparaissent souvent à l’âge de 30 ans.

Ce trouble peut être causé par un traumatisme émotionnel important, comme un chômage ou un deuil. Les personnes atteintes de l’agoraphobie montrent des signes de dépression ou des troubles de panique au préalable. Un agoraphobe éprouve une peur extrême quand il se retrouve dans un endroit public.

L’agoraphobie : c’est quoi ?

L’agoraphobie est la peur intense ressentie dans la place publique. C’est un trouble comportemental, mais ce n’est pas de la phobie sociale. Les agoraphobes ne supportent pas l’idée de se retrouver à l’extérieur, particulièrement au milieu d’une foule.

Les endroits très fréquentés, qu’ils soient ouverts ou fermés, animent leur peur et leur angoisse, comme dans une longue file d’attente, dans un transport public, etc. La personne qui souffre de cette maladie évite à tout prix les lieux dont elle ne se sent pas en sécurité, pour échapper à des attaques de panique.

L’agoraphobie est souvent liée avec un trouble panique, un trouble d’anxiété qui se manifeste subitement et provoque des symptômes graves (des étourdissements, une transpiration, etc.), mais également avec le toc ou le trouble obsessionnel compulsif qui se distingue par des pensées et des peurs irraisonnables, comme un objet oublié, etc.

L’agoraphobe devient anxieux, il a peur de ne pas s’en sortir, car il est difficile de trouver de l’aide, quand elle se retrouve dans un lieu fermé ou très fréquenté. Après qu’elle a subi un trouble de panique, elle évite de retourner dans le même endroit, de peur de subir une autre attaque. Elle a besoin d’un accompagnateur avant de rester confinée chez elle.

Cette phobie peut survenir à tout âge, mais pour la guérir, il faut consulter un médecin spécialiste. Le traitement de l’agoraphobie se base sur la psychothérapie. Un individu devient agoraphobe, suite à de nombreuses crises de panique dans un lieu bondé. Son cerveau crée des stratégies d’évitement pour échapper à une nouvelle crise d’angoisse.

Quels sont les symptômes et les impacts de l’agoraphobie ?

L’agoraphobie empêche un agoraphobe de mener une vie normale et affecte l’état de sa santé. Elle pousse la personne atteinte à rester cloîtrée dans son domicile. Il s’agit d’un trouble anxieux, une peur très particulière, qui provoque des troubles de panique.

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Quand un agoraphobe se retrouve dans des situations gênantes, plusieurs signes apparaissent, comme des vertiges, des étourdissements, des palpitations, des tremblements, des douleurs au niveau du cœur et de la poitrine, un problème de respiration. L’agoraphobie est une maladie très compliquée, mais elle ne se limite pas sur les peurs des endroits publics comme les phobies sociales.

Les symptômes de l’agoraphobie peuvent apparaître quand il est seul dehors, dans un transport public, dans des espaces ouverts (centre commercial) ou fermés (salle de cinéma). Un agoraphobe échappe à toute situation qui peut déclencher son angoisse, il demande à un ami ou un membre de sa famille de l’accompagner, s’il doit faire face à l’une d’elles.

La personne qui souffre de l’agoraphobie anticipe les situations dont elle est persuadée de ne pas trouver de l’aide et elle éprouve de la frayeur, de l’angoisse ainsi que de la panique. Ces peurs peuvent être associées avec une peur de mourir, grâce à une crise cardiaque. Une psychothérapie suivie d’exercices de relaxation peut aider les agoraphobes à vaincre et à gérer ces crises.

Quelles sont les causes de l’agoraphobie, comment la traiter ?

Les causes de l’agoraphobie sont diverses. C’est une maladie héréditaire, venant d’un parent qui a souffert de trouble panique. Le déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs dans le cerveau peut être un facteur déclencheur, et aussi l’exposition à des traumatismes ou un stress prolongé.

Le tcc ou la thérapie cognitive et comportementale est le traitement efficace pour soigner cette phobie. Le psychologue informe le patient sur l’agoraphobie et sa conséquence négative sur son corps et ses comportements. Il fournit plusieurs techniques pour gérer les phobies. Tout au long de la séance de thérapie, la personne atteinte apprend la façon de rompre avec ses pensées négatives et de surmonter ses peurs.